
Un article écrit par
ÉMILIE DOUVILLE, AGR. (Agronome chez SEM Solutions)
"Avec l’arrivée du mois d’août, les heures d’ensoleillement intenses diminuent et les nuits sont plus fraîches. Les conditions sont donc souvent exceptionnelles pour établir des prairies. Les graminées, comme les légumineuses, bénéficient grandement de ce temps de l’année pour s’établir avec beaucoup de succès. Les mauvaises herbes annuelles étant moins propices aux infestations à cette période de l’année, c’est une stratégie à utiliser dans le cas où les établissements printaniers seraient fortement affectés par les adventices. Il est important de laisser toute la place aux plantes fourragères pour s’établir et de ne pas utiliser de plantes abris pour les semis des plantes fourragères en fin de saison."
Un article écrit par
GUY ALLARD agr., Ph.D. (Directeur du Pôle-PFQ)
"En juin 2023, le Conseil québécois des plantes fourragères (CQPF) a déposé auprès du ministère de l’Agriculture du Québec les priorités du secteur des plantes fourragères pour les années 2023 à 2028. La consultation des producteurs et des intervenants du milieu s’est effectuée dans le cadre d’un projet financé par le Programme de développement sectoriel, en vertu du Partenariat canadien pour l’agriculture, une entente conclue entre les gouvernements du Canada et du Québec."
Un article écrit par
JEAN-PHILIPPE LAROCHE, AGR., M. SC (Expert en production laitière – nutrition et fourrages chez Lactanet)
"On devrait éviter la fauche automnale dans la mesure du possible. Pourquoi? Tout simplement parce que cette fauche augmente la mortalité de la luzerne et réduit le rendement de la prairie à long terme. Il est possible de le constater dans l’étude québécoise ci-dessous, qui a évalué l’effet de diverses stratégies de fauche sur un mélange à base de luzerne durant ses quatre années de production."
Un article écrit par
ÉMILIE DOUVILLE, AGR. (agronome chez SEM Solutions)
"Le sursemis est une technique visant à renforcer ou à compléter la flore existante d’une prairie sans détruire complètement la végétation en place. Le regarnissage est également synonyme de sursemis."
Un article écrit par
MARIE-PIER LANDRY, AGR. (Chargée de projet en plantes fourragères pérennes et en agriculture régénératrice)
"Ça y est, votre semis de foin est affreux. La moutarde pourrait être battue, le galinsoga est dense comme si vous l’aviez semé et il n’y a aucune trace de la luzerne tant désirée. Que vous décidiez de le faucher, d’arroser ou de recommencer, il est primordial de trouver le fautif. Vous pouvez blâmer la météo, votre semoir antique ou la semence tant que vous le voulez, mais il est hors de question de risquer que ça se reproduise l’an prochain."
Un article écrit par
SIMON BINGGELI, AGR., PH. D., EDITH CHARBONNEAU, AGR., PH. D. (Département des sciences animales, Université Laval)
GUILLAUME JÉGO, PH. D.; MARIANNE CRÉPEAU, PH. D.; MARIE-NOËLLE THIVIERGE, AGR., PH. D. (Agriculture et Agroalimentaire Canada)
"Malgré l’incertitude qui entoure l’amplitude des changements climatiques, leur effet est indéniable, particulièrement sur les productions agricoles. Il est primordial de travailler en recherche pour prévoir leurs effets possibles sur la production et la qualité des fourrages."
Un article écrit par
NICOLAS GAMACHE ING. (Conseiller au Plan d’agriculture durable à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec)
"Nos ancêtres en connaissaient les bénéfices. Aujourd’hui, même l’intelligence artificielle (IA) reconnaît le potentiel des plantes fourragères. Le texte suivant a entièrement été composé à l’aide de l’application Chat GPT, qui est un agent conversationnel (chatbot, en anglais) doté d’une intelligence artificielle créé par la firme Open AI. Il peut générer des textes de toute nature, sur tout sujet et de toute complexité en répondant simplement aux demandes provenant de l’utilisateur."
Un article écrit par
ELIZABETH LEPAGE (Agronome Experte conseil en production bovine chez OptiBœuf)
"Cultiver pour nourrir le bétail constitue l’une des tâches les plus colossales dans une entreprise bovine. Avec les aléas climatiques que nous connaissons de plus en plus, la complexité de ces travaux ne s’allège certainement pas. Les fourrages, qui constituent le majeur ingrédient de nos bovins, peuvent quant à eux se récolter de différentes façons."
Un article écrit par
ROSELYNE GOBEIL (agr., Semican)
"À l’heure où l’aliment représente 60 % des coûts de production, chaque gramme de nutriments compte. Je ne vous apprends rien. Utiliser des inoculants pour ensilages peut aider à augmenter et à optimiser la productivité de votre exploitation ainsi qu’à valoriser la qualité de vos ensilages. Les cultures fourragères récoltées pour l’ensilage contiennent naturellement des microorganismes bénéfiques (bactéries lactiques), mais aussi des microorganismes nocifs (clostridies, entérobactéries, bacilles, levures et moisissures) qui influencent négativement la qualité des ensilages. Les inoculants ensilage contiennent des bactéries vivantes, parfois combinées à des enzymes, qui améliorent la digestibilité des fibres et améliorent la teneur en sucres solubles disponibles pour les bactéries bénéfiques."
Un article écrit par
LYNE LAUZON (Chargée de projets aux publications, CRAAQ)
"Depuis plusieurs décennies, les températures augmentent, la saison de croissance s’allonge et les jours très chauds sont de plus en plus fréquents. Selon les scientifiques, ces changements continueront de s’amplifier et auront des conséquences notables pour la production des plantes fourragères. D’où l’importance, pour le milieu agricole, de réagir dès maintenant."
Un article écrit par
MARIE-ÉLISE SAMSON, AGR. PH. D. (Professeure adjointe à l’Université Laval en sciences du sol)
"Saviez-vous qu’au Québec, depuis 2006, nous avons perdu près de 39 % de nos superficies en prairies et en pâturages, principalement au profit des grandes cultures annuelles telles que le maïs et le soya? Bien que les raisons qui justifient ce changement radical dans le paysage agricole québécois soient justifiables, il n’en demeure pas moins que cette tendance risque d’engendrer des conséquences importantes pour la pérennité et la résilience de nos agroécosystèmes."
Un article écrit par
ANNICK BERTRAND, PH. D. ET ANNIE CLAESSENS, PH. D. (Centre de recherche et développement de Québec, Agriculture et Agroalimentaire Canada)
VERN BARON, PH. D. (Centre de recherche et de développement de Lacombe, Agriculture et Agroalimentaire Canada)
"Dans le nord-ouest canadien, les producteurs de bovins utilisent des cultivars de luzerne très persistants, qui ne donnent toutefois qu’une seule coupe par saison. Le Dr Vern Baron, un chercheur du nord de l’Alberta, a mis au défi l’équipe d’amélioration génétique de Québec de développer des cultivars tout aussi persistants, qui donneraient deux coupes par saison. La stratégie de l’équipe a donc été d’augmenter le rendement saisonnier de cultivars très persistants en réduisant leur dormance automnale."
Un article écrit par
ANNIE CLAESSENS, MIREILLE THÉRIAULT, ANNICK BERTRAND, SOLEN ROCHER (Centre de recherche et développement de Québec, Agriculture et Agroalimentaire Canada)
JULIE LAJEUNESSE (Ferme expérimentale de Normandin, Agriculture et Agroalimentaire Canada)
BILL BILIGETU (Department of Plant Science, University of Saskatchewan)
"Très prisée dans l’alimentation du bétail, en raison de sa teneur élevée en protéines, la luzerne est toutefois riche en protéines très dégradables dans le rumen, ce qui entraîne une faible efficacité d’utilisation de l’azote (NUE) par les ruminants, et donc, un rejet d’azote dans l’environnement. Pour pallier ce gaspillage et assurer une meilleure efficacité d’utilisation de l’azote, un apport simultané d’énergie à la ration doit être fait. La sélection génétique pour obtenir des fourrages plus riches en glucides non fibreux (GNF), qui sont la principale source d’énergie des microbes du rumen, est une avenue intéressante pour parvenir à cette fin."
Un article écrit par
EMMANUELLE D’AMOURS (Candidate au doctorat à l’Université McGill et Agriculture et Agroalimentaire Canada)
"Chaque année, les plantes fourragères pérennes, de nombreux Québécois et Dominique Michel font, tout comme moi, face à un véritable défi : survivre à l’hiver! Les périodes de gel sans neige sont particulièrement dommageables pour les plantes pérennes et les scénarios de changements climatiques prévoient qu’elles seront de plus en plus fréquentes, compromettant ainsi la persistance de la luzerne. Étant une légumineuse, la luzerne possède cette capacité de former une symbiose avec des bactéries présentes naturellement dans le sol, les rhizobiums, qui, à l’intérieur de nodules formés sur le système racinaire, fixent l’azote atmosphérique de l’air pour le rendre sous une forme assimilable par la plante. "
Un article écrit par
MARIE-NOËLLE THIVIERGE, AGR., PH. D., GILLES BÉLANGER, D. SC., GUILLAUME JÉGO, D. SC. (Chercheurs scientifiques, Agriculture et Agroalimentaire Canada)
"Les changements climatiques affectent déjà la croissance printanière, la repousse estivale et la survie hivernale des plantes fourragères pérennes au Québec, d’où l’importance de renforcer la résilience de nos systèmes fourragers. La résilience est la capacité d’un système à maintenir ses fonctions et sa capacité d’adaptation, en dépit de perturbations multiples et variées (sécheresse, hiver rigoureux, infestation d’insectes, etc.) Les systèmes résilients sont souvent diversifiés."
Un article écrit par
LYNE BEAUMONT, AGR.
"Le printemps est bien installé. Est-ce que le rendement des prairies sera à la hauteur de vos objectifs, cette année? Je ne peux pas répondre à cette question, mais je peux vous donner quelques points de réflexion qui pourraient augmenter vos chances de succès."
Un article écrit par
YVES CASTONGUAY, PH. D. (Retraité d’Agriculture et Agroalimentaire Canada)
"On le sait, la luzerne a été lourdement endommagée par les conditions rigoureuses que nous avons connues au Québec l’hiver dernier. Plusieurs champs ont été presque entièrement détruits. On a toutefois observé, dans certains cas, une meilleure survie des jeunes luzernières."
Un article écrit par
ÉDITH CHARBONNEAU (Département des sciences animales, Université Laval, Québec)
AUDREY-ANNE POULIN (Département des sciences animales, Université Laval, Québec (CRD Québec))
FADI HASSANAT, GAËTAN TREMBLAY, MIREILLE THÉRIAULT, ANNE CLAESSENS, ANNICK BERTRAND (Centre de recherche et de développement de Québec, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Québec (CRD Québec))
DANIEL OUELLET (Centre de recherche et de développement de Sherbrooke, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Sherbrooke (CRD Sherbrooke))
"Les fourrages de luzerne servis aux ruminants contiennent beaucoup de protéines brutes (PB) sous forme très dégradable dans le rumen. Pour utiliser cet azote, les microbes du rumen doivent disposer d’une source d’énergie rapidement fermentescible, soit les glucides non fibreux (GNF). Lors d’un déséquilibre entre la disponibilité de l’énergie et celle de la protéine, une proportion importante d’azote se retrouve sous forme d’ammoniac (NH3) dans le rumen, qui risque d’être inutilisé puis perdu dans l’environnement. "
Un article signé par l'équipe du CQPF
"Est-ce la production fourragère qui sert mal les producteurs ou les producteurs qui ne voient pas leur intérêt dans les fourrages? Toujours est-il que la superficie en foin cultivé ne cesse de décroître et est maintenant bien en deçà de 650 000 hectares."
Un article d'Alphonse Pittet, président du Conseil québécois des plantes fourragères
"Promouvoir et représenter l’industrie des plantes fourragères, qui englobe les secteurs de la production, de la récolte, de la conservation, de la transformation et de la commercialisation des plantes fourragères et des produits fourragers : c’est cette mission qui, depuis 1987, guide les administrateurs et administratrices du Conseil québécois des plantes fourragères (CQPF). "